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| Retour à la caserne. | |
| | Auteur | Message |
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Erwan Le Goff Officier
Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 03/03/2006
| Sujet: Retour à la caserne. Sam 13 Mai - 6:05 | |
| Le Goff était finalement de retour à la Place des Maréchaux, après son entrevue avec le Maréchal Masséna. Celui-ci lui avait donné un court temps libre afin de pouvoir visiter la capitale. Seulement, LeGoff était fatigué et prefera rentrer. | |
| | | Epoque Force Historique
Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 04/12/2005
| Sujet: Re: Retour à la caserne. Lun 15 Mai - 9:24 | |
| En arrivant à la caserne Henry IV , place des maréchaux, LeGoff remarqua tout de suite l'etat d'affairement inaccoutumé. Les hommes couraient en tout sens, sabre à la hanche, les chevaux piaffaient d'impatience tandis qu'on les arnachait pour une sortie, et partout des ordres et appels claquaient dans l'air. Au milieu de la cour principale, un officier donnait des ordres à ses subordonnés. Avisant le sergent LeGoff, l' officier lui fit signe de s'approcher:
"Sergent LeGoff , je suppose.Je suis le capitaine Deyraud. Je dois vous informer que , par ordre du Colonel Burgeaud, nous partons immédiatement en mission dans Paris. Du fait du manque de sous officiers actuellement présents, vous etes mobilisés pour cette opération, sous mon commandement. Vous prendrez la tete du second détachement . Rendez vous devant la Caserne une fois que vous etes prets. Rompez Sergent."
Le capitaine avait parlé d'une maniere breve et concice, et etait deja pleinement retourné à sa discussion avec les autres sous-officiers. Ne restait plus au sergent qu'a preparer ses hommes pour sa premiere mission en la capitale.
[je te laisse decrire tes odres la préparation de ton détachement] | |
| | | Erwan Le Goff Officier
Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 03/03/2006
| Sujet: Re: Retour à la caserne. Mer 17 Mai - 7:56 | |
| A peine Le Goff était-il arrivé qu'un étrange spectacle s'offrait à ses yeux. Toute la caserne était en effervescence, visiblement quelque chose allait se passer. Un capitaine interpella le jeune sous-officier et celui-ci se dirigea vers lui, se mettant au garde-à-vous :
-"Sergent LeGoff , je suppose.Je suis le capitaine Deyraud. Je dois vous informer que , par ordre du Colonel Burgeaud, nous partons immédiatement en mission dans Paris. Du fait du manque de sous officiers actuellement présents, vous etes mobilisés pour cette opération, sous mon commandement. Vous prendrez la tete du second détachement . Rendez vous devant la Caserne une fois que vous etes prets. Rompez Sergent. -A vos ordres, monsieur."
Le Goff n'avait même pas mis pied à terre, et cherchait le second détachement. Lorsqu'il le trouva enfin, il avait en face de lui, une troupe visiblement disciplinée et bien équipée, mais actuellement désorganisée. Il se mit face au gros de la troupe et sortit son sabre, comme à la parade. Certains l'avaient à peine remarqué, d'autres n'avaient encore rien vu. D'une voix forte, il dit au Second Détachement :
-"Second Détachement, en formation !"
Il laissa le temps au Détachement de se former et continua :
-"Second Détachement, à mon commandement, Gaaaard'-à-vous ! Ecoutez-moi attentivement !"
Il laissa un temps de silence, jaugeant le détachement du regard :
-"Je suis le Sergent Le Goff, et je suis le nouveau commandant du Second Détachement pour une durée indéterminée ! Mais je vous avertis ! Durant cette période, je n'accepterai aucun relâchement, AUCUN, vous comprenez ? Tout contrevenant sera puni en fonction du motif. J'attends de vous, une troupe calme, intelligente et disciplinée, et je suis sûr que vous ne me décevrez pas sur ce point là !"
Il laissa un nouveau temps de silence :
-"Messieurs, En Avant ... Marche !"
Le Second Détachement se dirigea alors devant la Caserne. Le Goff fit arrêter ses hommes et se détacha de la troupe afin de retrouver le Capitaine Deyraud :
-"Second Détachement, au rapport, mon Capitaine. Je tiens à vous dire que les hommes sont prêts." | |
| | | Epoque Force Historique
Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 04/12/2005
| Sujet: Re: Retour à la caserne. Mer 17 Mai - 10:51 | |
| Le capitaine remarqua avec quelle rapidité le sergent LeGoff avait rassemblé son détachement, formé pourtant d'anciens de l'armée à qui ,comme il se disait, "on ne la fait pas".
"Exellent , Sergent. Formation en cohorte. Nous partons sur le champs . Notre destination , les Halles de Paris . D'apres les renseignements que nous venons de recevoir, une émeute vient de s'y declencher. C'est à nous qu'incombe de rétablir l'ordre. Je ne sais pas si vous avez déja mené ce genre de missions , sergent, mais vous ferez qu'il faut faire preuve de la plus grande fermeté dans ce genre de situations."
Le régiment de Dragons, composé en quatre détachements d'une trentaine d'hommes, se mit en branle . Les chevaux avancaient au trot dans les rues sinueueses du vieux Paris , se frayant tant bien que mal un chemin entre etalages illégaux et badaux stupéfaits. Il ne fallut guere de temps pour que les Dragons n'arrivent en vue des étalages des Halles, l'un des quartiers les plus insalubres de la capitale.
Il y avait là aussi une extreme agitations et une importante foule etait rassemblée , hurlant et agitant le poing. A quelques endroits, des débuts d'incendies semblaient se declarer , sans que quiconque semble pouvoir les arreter , du fait de la densité de la foule rassemblée.
Les Dragons se mirent en ligne en deux rangées sur ce qui servait de place principale à cette enfilade de boutiques et demeures à moitié en ruine. Ceci eut pour effet de focaliser sur eux l'attention de la foule exitée , qui commenca bientot à invectiver les cavaliers .
" Dispersez vous immédiatement !!! Par ordre du Ministre, ce rassemblement est illégal !. Tous les fauteurs de troubles seront arretés. Regagnez vos occupations , ceci est un avertissement."
Le capitaine Deyraud avait parlé d'un ton martial, en tete de la double rangée de Dragons. La foule ne semblait pas toutefois impressionée par les menaces du Dragon. Quelque part en son sein, un homme appella lyncher ceux qu'i appellait les suppots du petit dictateur. Soudain , des pierres plurent sur le régiment de Dragons, qui dut reculer devant la foule en colère.
Le cheval du capitaine se rapprocha de celui du sergent LeGoff.
"Ils l'auront voulu. Nous allons charger Sergent . Préparez vos hommes, sabre au poing. Evitez tout de meme de faire trop couler le sang. La simple vue d'une charge avec clairons suffit habituellement à leur oter toute velleité d'agression. Mais je vous charge d'une mission particuliere : lorsque nous chargeront , vous et votre détachement , essayer de reperer les meneurs. Il y en a toujours dans ce genre de situations. "
Le capitaine eut l'espace d'un instant l'ombre un sourire carnassier .
"Trouvez les, et ramenez les moi ... en un seul morecau si possible"
Son cheval s'eloigna en tete des dragons, ignorant la pluie de pierres. Brandissant son sabre devant lui, il s'ecria.
"Dragons , à mon commandement , préparez vous à charger !!!"
[je te laisse le plaisir de decrire la charge. Ca determinera aussi l'issue de cet épisode] | |
| | | Erwan Le Goff Officier
Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 03/03/2006
| Sujet: Re: Retour à la caserne. Jeu 18 Mai - 0:57 | |
| LeGoff, ainsi que les Dragons étaient arrivés dans le Quartier des Halles, ou visiblement, une émeute avait lieu. Le capitaine tenta d'imposer l'ordre, par sa voix martiale, au peuple de Paris :
-"Dispersez vous immédiatement !!! Par ordre du Ministre, ce rassemblement est illégal !. Tous les fauteurs de troubles seront arretés. Regagnez vos occupations , ceci est un avertissement."
Les émeutiers n'écoutèrent guère cet avertissement, et les citoyens redoublaient de violence, lançant désormais des pierres sur les Cavaliers. Le Capitaine Deyraud s'approcha alors du cheval du Sergent. Celui-ci lui annonça :
-"Ils l'auront voulu. Nous allons charger Sergent . Préparez vos hommes, sabre au poing. Evitez tout de meme de faire trop couler le sang. La simple vue d'une charge avec clairons suffit habituellement à leur oter toute velleité d'agression. Mais je vous charge d'une mission particuliere : lorsque nous chargeront , vous et votre détachement , essayer de reperer les meneurs. Il y en a toujours dans ce genre de situations. "
Un léger silence apparut et le Capitaine poursuivit :
-"Trouvez les, et ramenez les moi ... en un seul morecau si possible -A .. à vos ordres, monsieur."
Le Sergent se dirigea alors vers son détachement, plus précisement vers un des Caporaux, à gauche du détachement. Il s'approcha et lui dit tout bas :
-"Préparez-vous à charger, sabre au clair et clairon. Je ne veux pas de bain de sang, compris ?? Seulement une bonne grosse frayeur pour le Peuple de Paris. Durant cette charge, nous devrons repérer et tenter de capturer les meneurs. Faites-passer le message."
Le message passa de cavalier en cavalier et le Sergent se détacha une nouvelle fois du détachement. Il fit un hochement de tête en direction du Capitaine, afin de lui signaler que le Second Détachement avait pris connaissance de ses ordres et qu'il était prêt. Le Capitaine sourait étrangement et sortir son sabre de son fourreau. Le Sergent, ainsi que le reste des hommes fit de même.
-"Dragons ... à mon commandement ... CHAAAARGEEEZ !"
Les cavaliers s'élancèrent au commandement, en poussant des cris de courage. Les Pavés de la Place tremblaient sous le poids du Régiment. Le clairon sonnait et les Parisiens se dispersaient en poussant des cris et piétinant les plus faibles. LeGoff ne savait plus quoi penser ... ce n'était pas son rôle, lui était militaire, et non policier. Il n'aimait guère devoir charger ses concitoyens. Les Dragons rattrapaient LeGoff petit à petit, car ils étaient plus légers que le Cuirassier. De la foule, sortit quelques vociférations, les Cavaliers étaient presqu'arrivés :
-"Regardez Citoyens ! L'Empereur ose nous lancer ses sbires afin de nous faire taire ! Mais ou est donc la Démocratie ! L'Empereur est l'ennemi du peuple, et non son ami !"
Cette voix provenait d'un jeune émeutier, visiblement la vingtaine, aux longs cheveux bruns. D'autres parisiens restaient à ses côtés, lançant des pierres et ce qui passait à leur portée. LeGoff l'avait reperé, il se retourna vers le Caporal du Second Détachement :
-"Caporal, prenez deux hommes et venez avec moi !!!"
Trois Dragons se détachèrent du Régiment et se dirigèrent vers le petit groupe. Ceux-ci criaient :
-"A mort les ennemis du peuple ! A mort !"
Le Goff était arrivé au milieu de ce groupe, commençant à fuire. Il mit pied à terre, ainsi que les autres Dragons afin de poursuivre le Dirigeant.
-"Au nom de l'Empereur, Arrêtez-vous, ou je fais tirer !"
Les Dragons avaient sortis leurs pistolets et braquaient le jeune homme :
-"Halte ! Ou je fais feu !"
L'homme ne s'arrêtait toujours pas, et le Goff fit signe à ses Dragons de tirer au-dessus de sa tête. Mais-celui-ci fut visiblement touché par une balle et s'effondra, une jambe devenue invalide. Le Goff s'était dirigé vers lui et le sécurisait:
-"Quel est ton nom, citoyen ?"
Un crachat répondit au Sergent. LeGoff ne répondit pas à la provocation, et releva le jeune homme. Il regarda autour de lui, la charge était finie et avait eu pour résultat la fuite des émeutiers, sans boucherie particulière. Il faut dire qu'une charge d'un Régiment de Cavalerie était toujours impressionante, même pour un vieux soldat ayant 15 ans de service, comme lui. Il aperçut le capitaine et se dirigea vers lui, avec sa prise :
-"Mon Capitaine, Sergent le Goff, au rapport. Je vous remet ce citoyen, dirigeant d'un petit groupe d'émeutiers. Nous n'en avons pas reperé d'autres, malheureusement, et le reste s'est enfui."
Le Sergent attendait désormais la réponse du Capitaine. | |
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