Une petite réunion

Madame De Chadirac put s'approcher aussi prêt que possible... Malheureusement le vent semblait masquer un peu les paroles.

La réunion n'avait pas été dérangé, et Diane put écouter tranquillement, caché derrière l'angle du mur, elle épiait, mais n'entendait que quelques bribes.

Voilà... Le feu a été déclenché... J'attends le signal... Couronne... Coalitions... Italie...

Les paroles se terminaient là, et la réunion semblait se terminer, lorsqu'une main se posa sur l'épaule de Diane. Elle se retourna surprise. C'était le Comte De Garivian, un des plus beaux partis de la Cour de l'Empereur, les cheveux blonds, les yeux bleus, athlétique, raffiné et l'esprit vif.

Et bien madame que faites vous là? Seriez vous à l'écoute?

elle failli perdre contenace ... mais se repris assez vite ... elle pris son doux regard de biche... l'air d'une innocente, voir un peu vaine ...

- Monsieur, vous m'avez surprise ! J'avoue que je profitais de ce beau jardin pendant qu'on le peut encore ... les bruits de Paris arrivent jusqu'au Palais et pour une aristocrate novice à la Cour Impériale il est délicat de savoir quoi faire ... je souffre, il faut l'avouer d'un certain désoeuvrement...
La vie semble supendue ici et quand j'ai vu que quelques personnes se rassemblaint encore, je me suis approchée pour voir si quelque connaissance faisait partie du groupe... j'ai l'horrible défaut d'avoir très mauvaise vue...elle rougit, emprourprant délicatement ses joues ivoires d'aucuns prétendent que cela me donne le plus chamant des regards mais cela m'handicape réellement ...

Le jeune homme sourit légèrement. Et invita la dame a avancer.

Et bien soit allons y, allons les rejoindre, j'allais justement y aller. Me ferait vous l'honneur?

Il ne laissa même pas le temps à Diane de répondre, et lui presse le pas dans la direction du petit rassemblement.

Mes amis, je ne sais pas si vous connaissez Madame De Chadirac?

Il la regarda.

Oui, je sais qui vous êtes, les nouvelles parcourent vite le palais.

Puis se tournant vers ses amis.

Donc, Madame, attendait de voir si elle vous connaissait? Donc voici les frères De Marchia, la Comtesse De Villopin, sa cousine la Duchesse De Pretorend, le Baron de Tarier, et enfin, mon meilleur ami le Duc de Plélan.

Les 6 personnalités saluèrent madame de Chadirac très poliement.

Soyez la bienvenue Madame commença le Duc de Plélan, je suis fort content de vous connaître.

elle n'opposa aucune résisatnce au jeune homme et, au contraire sembla l'accompagner de son plein gréé, souriante et détendue... et s'approcha du groupe, essayant de parraitre à son avantage, mouillant légérement ses doux yeux


- Je suis purement enchantée de faire votre connaissance, Mesdames, Messieurs.
elle leur offre sa plus belle révérance "ancien régime" qui lui semblait convenir au rang des "présentés".



- Monsieur le Duc, jes usi moi même fort heureuse de faire votre connaissance, et désolée d'avoir par là interrompu votre conversation. Si vous jugez ma présence fâcheuse, je vous prie de ne pas hésiter à me le signaler, je me retirerai dans ce cas.
Sachez que je pensais que Mme de la Tour Saint-Vincent,une amie de feu de ma mère, se trouvait dans votre groupe et je me réjouissais tant de revoir cette dame que j'avais perdue de vue depuis... ces horribles événements de 1793.
une ombre passe sur son visage

Dieu m'a donné, comme le disait feu le Comte mon père, les plus beaux yeux du monde mais aussi les plus mauvais ...


elle souri, très à l'aise et pleine de charme... [/i]

Les autres personnalités avaient repris une discution beaucoup plus conventionnelles, et seul le Duc semblait s'intéresser à elle.

Sachez Madame, permettez moi ce compliment, que j'accompagne la penséée de votre père dans la beauté de vos yeux, et vous me voyez navré et désapointé qu'ils aient pu voir ce que le monde a fait de pire.

Le Duc était un jeune homme charmant, la trentaine bien tassé, un visage d'ange, aucune barbe ou moustache, le regard pénétrant et déstabilisant. Il avait été un des plus fidèles de Napoléon, avant de se retirer légèrement de la vie politique suite au décès de sa femme dans des circonstances pour le moins étranges.

Mais peut être préférez vous une petite promenade plutot qu'une discution en groupe?

Le Duc proposa son bras à Diane.

elle le regarda, plaisant, connu comme un peu retiré du monde, veuf...

- avec plaisir Monsieur le Duc, nous pourrons laisser à vos amis le champ libre pour reprendre leur amiable concersation... elle se tourna vers le groupe Mesdames, Messieurs au plaisir de vous revoir ... et je vous prie de bien vouloir encore accepter mes plus sincères excuses pour vous avoir dérangés...

elle tend son joli bras au chazrmant Duc .. un aimable sourire aux lèvres

- je viens d'arriver à la Cour et vous suis gréée de bien vouloir tenir compagnie à une jeune femme esseulée ...

Le Duc se retira de la réunion, en saluant poliement ses amis. Puis se tournant vers Diane, il lui sourit humblement.

Mais vous savez, ne me remerciez pas, tenir le bras d'une aussi charmante personne que vous n'est que plaisir.

Et je suis vraiment incorrigible, je ne me suis même pas présenter, vous connaissez mon titre, le Duc Duc de Plélan, mais mon nom complet est Pierre Marie Duc de Plélan, mais appelez moi Pierre, cela me convient parfaitement. Je suis dans cette cour depuis maintenant pas mal d'années, ou j'ai aidé l'Empereur a accédé au poste ou il est actuellement. Sachez Madame, que depuis je me suis retiré, la vie n'est pas toujours rose, et beaucoup de choses peuvent bouleverser les moments de joie.

Et voilà, je radote encore ! Excusez moi Madame ! Mais vous quiu êtes vous? Je ne vous avais jamais vu avant? Malgré les nombreuses paroles qui s'échangent ici...

- oh vous ne "radotez" pas et il était courrant dans notre ancien monde de se présenter !
Je suis Diane Appoline Marie, Comtesse de Chadirac et dernière du nom... après une vie trop aventureuse à mon goût lors du consulat, j'ai décidé de me présenter de moi même à cette nouvelle cour impériale pour profitre de ctte vie parisienne qui me manque tant... il y a peu j'ai croisé la fort jolie maitresse de l'Empereur et quelques ministres arrivés depuis peu, eux aussi.
et j'avoue chercher un peu de divertissement, cela peut paraitre frivole mais qu'est une vie sans un mimimum de frivolité ?

sourre

-mais il semble que le moment ne soit pas le meilleur pour cela... Paris bruisse de complots et, même ce Plaais ne semble plus si sûr...

regard interrogateur

Pierre regarde droit devant lui, sans prêter attention au regard de Diane.

Vous savez tout ce que l'on dit sur ces complots et autres, en généra lne sont que balivernes, bonnes pour faire peur aux enfants. Je n'ai vu que très peu d'entre eux arriver à s'exécuter. Donc ce que je peux vous en dire c'est de ne pas s'alermer pour un soi disant acte contre l'Empire.

Il se retourne et regarde la comtesse.

Concernant Paris, je dois avouer que j'ai longtemps marché dans ses rues, et que maintenant je ne m'y aventure guère. Les brigands y rodent beaucoup, et il me semble que notre police n'est pas à son mieux...

Enfin bon? Oublions un peu cela, votre nouvelle vie vous plait elle? Votre vie et votre famille doivent sûrement avoir changé... Au moins dans leurs habitudes...

Il tend le bras vers un petit parc, placé à l'écart de la promenade habituelle.

Venez, je vais vous montrer mon endroit préféré de ses jardins.

Les deux personnalités s'avançèrent jusqu'a une petite cour pas pas plus grande qu'une calèche.

Ici, j'y suis bien...

elle nota son refus de répondre au sujet des complts, et ne pus s'empêcher de sourire à ses déclarations sur des peurs pour les enfants ... son instinct lui indiquait le danger... délicatement elle passa la main sous son étole, ses doigts habiles rencontrant son arme...
la petite cours ne la rassurait pas, c'était un parfait endroit pour un traquenart... elle restait souriante et confiante, en surface mais ses nerfs étaient à l'épreuve, son arme était sous l'étole tournée vers le Duc...


-quelle ravissante petite cour mais cela me semble plus propice à un rendez-vous secret qu'à une promenade, vous conviendrez aisement, Mosneiur le Duc, qu'une Dame de qualité ne peut se compromettre ... elle rougit, forçant par habitude ses joues de marbre à prendre une teinte rosée ...elle le fixa, ses doigts trouvant la gachette...

Pierre crut discerner une once de peur et d'angoisse dans le regard de Diane.

Ne vous inquiétez pas, je ne viens ici que pour me retrouver. Mais asseyez vous n'ayez crainte, vous ferais-je peur?

Il invita la dame à s'assoir, une fois cela fait il se tourna vers le reste du jardin.

Et bien, ici nous sommes loin de tout, mais nous en sommes tellement proche... Un peu comme notre Empereur... Avant, il venait avec moi ici, nous discutions pendant des heures. Maintenant depuis que ce bossu est là... C'est fini.

Le duc eut l'air tout d'un coup plus nerveux, ses mains se crispèrent.

elle surveillait chaque geste du Duc... et le comprenait enfin...

- Cher Duc, les faveurs sont changeantes, et le Bossu semble donner satisafaction à son Altesse... mais, il doit toujours vous aprécier, je suis certaine qu'il vosu garde toute son affection... en ces temps troublés, il doit avoir besoin de toutes et tous...
j'en suis certaine ...

elle plongea ses beaux yeux dans ceux du Duc... posa sa main gauche gantée de soie sur les mains trop nerveuses de l'aristocrate... sa main droite toujous dans son étole..

- ce Bossu n'est pas de notre monde, mais, à mon avis nous devons prouver que nous existons encore, et, j'en suis certaine, prouver à l'Empereur, que nous pouvons lui être utiles... ne le pensez-vous pas ?

Le Duc se calma, le tact de Diane suffisait à faire baisser les armes à n'importe quel homme...

Pierre reprit.

Et bien voyez vous, je ne veux pas devenir l'ami de cet homme. Comment peux t'on faire confiance à ce genre là? Vous saviez qu'il fait passer de nombreuses rumeurs parmi les servants, par lequel l'Empereur les enverra au cachot s'il ne travaille pas plus ! Tiens, tenez, pas plus qu'hier j'ai appris que c'est lui qui a donné l'ordre de tirer sur les parisiens pendant la manifestation !
Vous voyez, cet homme est tout sauf clair !

Le Duc s'asseya, posa les coudes sur ses genoux, et regarda Diane dans les yeux.

Vous devez me croire, je lutte contre cet homme ! Je ne veux pas que l'Empereur ne tombe à cause de lui !

Ses yeux étaient humides, et ces mains tremblaient, comme sa voix...

mon dieu, cet homme, plein de confiance m'avoue en toute bonne fois être l'ennemi du Bossu ... elle tâcha de ne pas afficher son trouble et garda vis à vis du Duc un regard calme et compréhensif... pour mieux cacher son trouble, elle biaisa
- mon Dieu, croyez vous que cet homme soit capable de faire tirer sur la foule elle eccarquilla ses beaux yeux, je crosi que vous trompez, c'est Murat qui a donné de tels ordres !
vous ne pouvez combattre la Bossu sans tomber dans les complots qui visent à nuir à l'Empereur. Je pense, si vous permettez un avis à une jeune femme, peu expérimentée des choses de la politique, mais qui en a tant vu, que vous vous fourvoyez, Monsieur.


elle se leva, ne sachant que faire pour convaincre de cesser toute action visant à "renverser" le Bossu... elle connaissait maintenant au moins un comploteur et savait, de plus de quelles complicités il bénéficiait à la Cours... mais tenterait, avant tout, de convaincre le Duc qu'il faisait fausse route ....

Le Duc semblait prendre de la distance à la conversation, et avait pour le moment carrément oublié Diane.

Vous avez vu ces merles? Eux ils ont l'esprit tranquille, loin de toute cette agitation ! Mais n'y croyez guère Ma Dame, à cet Empire ! Bientôt, si il continue à être dirigé par un incompétent comme ce conseiller, il n'existera plus !

Quand à savoir qui a tiré, peu m'importe en fait, il est clair que les maréchaux sont aux ordres du Bossu, et donc leurs erreurs l'entâchent lui même... J'ai à ma soldes des documents prouvant la traitrise de cet homme. Pensez vous que j'ai quelconque intérêts à vous mentir?

La voyant se leva il commença à se demander si il n'était pas aller trop loin dans ses révélations.

Que comptez vous faire dites moi? Prévenir cet homme? C'est cela?

que lui dire, sinon :
- Pour qui me prenez-vous Monsieur le Duc, une epionne du Bossu, pensez-vous vraiment qu'une personne de ma qualité puisse s'acoquiner avec une telle engeance ? Non ses yeux, un moment furibonds se radoucirent je suis fière que vous m'ayez fait confiance et, du coup, partage un peu votre détresse... rougissante votre confiance... me touche... et je serais insensible d'oser la trahir ...
si nous connaissons à peine, je me sens de votre monde et comprends que vous souffriez du manque de confiance de Son Altesse ... cela me rappelle quand mon feu le Comte, mon si cher Père, souffrait lui aussi quand Monsieur, le Comte de Provence lui infligeait un désavoeux public...

elle semblait, elle aussi remarquer les oiseaux

- moi aussi, j'aimerais être insouciante, comme eux... mais les temps sont si durs ...
maintenant, je me dois de vous laisser à vous amis qui doivent ... nouveau rougissement de ses joues blèmes- se demander ce qui vous occupe... rester à vos côtés pourrait me compromettre ... même si votre compagnie est des plus agréables qui soient, Monsieur réverence, à l'ancienne manière

Pierre adoucit son visage également.

Bien, excusez moi de vous avoir parlé de la sorte. Je m'emporte quelque fois... Mais ne vous y trompez pas. Quoi que vous fassiez, quoi qu'il vous demande cet homme a toujours un intérêt secret. D'ailleurs qui le connait réellement? Savez vous d'ou il vient?

Enfin bon, je vais suivre votre conseil, et m'en allez retourner vers mes amis. Ma Dame votre beauté et votre présence ont été un ravissement. Soyez en sur.

Le Duc lui lance un regard de braise, et un baise-main des plus délicats. Puis il la raccompagne jusq'à la sortie du jardin.

Si vous revenez par ici, peut être m'y trouverai-je également. Au revoir M Dame.

elle continue à lui sourire d'eun air à la fois doux et comme si elle était totalement conquise... retire son gant pour le laisser délicatement effleurer sa douce main ... elle le regarde partir vers ses amis d'un air un peu perplexe...

- nous aurons, Monsieur le Duc certainement l'occasion de nous revoir, sachez que, pour moi, cela toujours avec plaisir !


elle ne sait que faire, effectivement, elle ne connait pas tellement ce bossu, elle le voit comme un grand commis, intrigant, certainement... il joue si divinement et avec tant de sensibilité du piano, qu'il ne peut être mauvais, se dit-elle, un sourire aux lèvres ... et il est le pilier de l'Empire ... elle se dirige vers le salon de musique, espérant qu'il y soit encore...