Installation ministérielle.

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Une caleche s'arreta , rue Saint Dominique. Un large batiment s'elevait devant.
Deux Dragons, en tenue de parade, sortirent leur sabres et saluerent au passage de l'homme, le nouveau ministre des armées , qui s'engouffra dans les vastes dédales de son nouveau ministere. Derriere le batiment , on entendait les bruits de la caserne ,ou etaient stationées les troupes d'élites des Dragons.

Apres une breve prise de contact avec ses nouveaux subordonnés, qui lui transmirent les dossiers en cours, le tout nouveau ministre Tötchenheim prit à part un aide de camps et lui souffla:

"J'ai besoin de voir au plus vite les Maréchaux présents actuellement dans la capitale , afin d'etablir un bilan de la situation. Contactez également le Ministere de la Sécurité Publique, et trouvez moi un rendez-vous avec le chef de la police ... et trouvez moi les archives et le cadastre du ministere.!!"

Ses instructions passées, le ministre entreprit d'amenager ses nouveaux locaux.


[hrp: voila , j'attends le passage d'un des joueurs maréchal]

le maréchal Davout pénétra à cheval dans la cour du ministére actuellement le plus important de l'empire . Il attendit quelques secondes avant qu'un palefrenier impérial arrive et prenne son cheval . Le maréchal se dirigea d'une allure toute militaire dans l'intérieur du batiment, saluant au passages les gardes présent . Lorsque le maréchal s'engouffra dans le vieux batiments, une personne vint à lui, lui demandant qui il devait annoncer au ministreTötchenheim .

- annoncez le maréchal Davout

le personnel disparut laissant le maréchal seul avec ses pensées .

Tötchenheim, Tötchenheim ... ce nom ne sonne pas trés Français pour une personne qui occupe le ministére le plus crucial de nos temps ... que ce passe t'il donc ici ? pensait le " Maréchal de fer"

Le ministre etait en train de consulter la bibliotheque des Armées , qui recellait plusieurs curieux ouvrages de stratégies antiques,lorsqu'un secretaire penetra dans la piece, et signala l'arrivée du maréchal Davout.

*Le Marechal de Fer ?* songea Tötchenheim* Déja de retour ?... eh bien , c'est que la campagnen'a pas du trainer. Je me demande si l'homme est a la la hauteur de la Légende*

Le ministre fit un signe au secretaire, l'invitant a faire patienter quelques instants le grand homme puis se rendit dans son bureau, ou il vérifia que ses propres dossiers etaient bien en place , dans une antique armoire de jonc noir,placée derriere son bureau.
Il sonna a une petite cloche, pour qu'on introduise le Marechal.
L'Homme penetra dans la piece, et le ministre pu voir a quel point le militaire etait effectivement impressionant. Mais lui meme etait habitué à la vie de caserne, et bien que legerement intimidé par l'illustre personnage,alors que lui tout au plus fut capitaine de la garde avant sa recente promotion, il savait comment traiter avec ce genre d'homme.
De maniere directe.


"Bienvenue Maréchal. Installez vous et donnez moi les nouvelles de l'Est"
l

Le ministre restait pensif.
"Oui Maréchal, Les royalistes. Nous pensions avoir réglé ce probleme il y a quelques années de cela, mais a nouveau des troubles ont été rapportés par le prefet. Celui ci a demandé l'envoi de renforts. C'est vous qui les dirigerez.Vous me rendrez directement compte de cette affaire. Nous ne devons pas laisser la situation se deteriorer, alors que la plupart de nos troupes sont encore en opération à l 'exterieur"

Tötchenheim considera le Marechal, puis regarda les tableaux sur les murs, certains representant ses illsutres predecesseurs.

"C'est etrange que ces troubles se produisent maintenant, alors que l'Empereur est absent. Il se pourrait bien que quelqu'un se cache derrier tout cela. Je dois en discuter avecle chef de la police. Etes vous pret a partir , Maréchal , ou avez vous encore des affaires à regler dans la capitale?"

le maréchal finit d'un coup son verre tout en regardant les dragons manoeuvrer . les royalistes ... des ennemis de la nation, des ennemis de l'empire, ils faut les anhyler, les détruires, qu'il ne rester rien de leur idéologie dangeureusement anti-peuple .

- bien je part sur l'heure monsieur le ministre avec les renforts, et je vous promet de rétablir la situation dans les plus bref délais . Quels sont mes effectifs ?

le maréchal fixa l'homme en face de lui qui portait son regard sur les tableaux de ses anciens prédecesseurs .

- je vous assure monsieur le ministre que vous êtez leur égales, bien qu'étranger je pense que vous assurez bien votre poste de ministre . Menez votre enquete et debusquer les meneurs de trouble, moi je vais mater la rebellion .

le maréchal salua et sortit de la piéce en posant le verre sur une petite table ronde .

hp : je poste ou ?

Le ministre eut un leger sourire.

"Merci Maréchal. Pour ce qui est de vos effectifs , malheureusment, la plupart de nos troupes sont dèja en opération. Mais un régiment de Dragons vous accompagnera. Ils sont spécialisés dans ce type de mission de pacification.
Bonne chance , Maréchal."


Le ministre regarda son visiteur quitter le bureau d'un pas résolu.Tötchenheim ne doutait pas de la reussite de l'homme.

Un convoi de plusieurs dragons arriva au palais. Ils venaient de faire une longue route. L'un des dragons se fit annoncer à un sous officier qui vint à leurs rencontres.

Je suis le capitaine Guichon, va donner au ministre des Armées cette missive, ainsi que ces documents. Merci.

Le sous officier prit les documents

Suivez moi Monsieur Guichon s'il vous plait.

Le capitaine descendit de cheval, ôta son casque? Ils retournèrent dans le palais, ils traversèrent les longs corridors qui conduisaient au bureau du ministre, une fois arrivée, le sous officier tapa à la porte.

Une patrouille de dragons, une missive, et des documents secrets sont arrivés pour vous de Vendée Monsieur le Ministre.

Il était tard dans la soirée quand un étrange personnage apparu à la Place des Maréchaux. Il se déplaçait assez sveltement, malgré un profil qui laissait présager qu'il n'avait pas une corpulence "ordinaire".Lorsqu'il alla se présenter, le garde fut surpris

Alors, va prévenir le Ministre des Armées que le conseiller spécial de l'Empereur est là ! Il a demandé à voir l'Empereur ! Je suis venu en personne, pour parler au nom de celui-ci. Va te dis-je !

Le garde se dépêcha de rejoindre le bureau, il se trompa même de couloir... Se demandant un instant ou il était, puis arriva devant la bonne porte, au moment de frapper, il entendi une voix qui se rapprochait.

Pas la peine, je me suis déplacé en personne, que vous êtes long, les soldats ! Heureusement que je vous ai suivi ! Allez poussez vous !

Le garde fut surpris qu'un bossu ait pu le suivre aussi vite, il ne l'avait meme pas remarquer. Le Bossu frappa à la porte.

C'est Le Bossu, je suis ici suite à votre missive que vous avez fait parvenir au cabinet de l'Empereur !

Le conseiller attendi, le garde resta un instant avec lui, puis retourna à son poste.

[hrp: euuuuu, le ministre a deja rencontré le bossu : c'est d'ailleurs ce dernier qui l'a nommé ministre ...donc ils se sont deja vu,pas besoin de se representer....a moins que je n'aie pasbien compris ton dernier post ?]

[HJ : C'était pour faire plus historique, plus de l'époque, mais c'est vrai que ça prête à confusion... Je vais éditer !]

Le Bossu recommença a frappé à la porte. Un peu plus fort.

Non, de non... Il n'entend rien?

Alors Ministre? Etes vous par là? J'ai des choses importantes à faire ! Auriez vous la bonté de me parler en ouvrant cette porte?

Le Bossu commença à scruter le couloir pour voir si son "invité n'était pas parti rapidement pour quelconque affaire.

"je suis heureux de vous revoir , Monseigneur"

Le Bossu sursauta , alors que le ministre se tenait soudain derriere lui dans l'anti-chambre. Le conseiller se demanda par ou il etait passé.
D'un geste , le ministre invita l'homme de l'Empereur a entrer dans son bureau. Une fois installés , Tötchenheim annonca:


"Comme vous etes surement au courant, monseigneur, nous avons des problemes en Vendée. J'ai envoyé le Maréchal Davout sur place, afin de regler le probleme. Celui ci m'a recemment fait parvenir une missive etc'est la raison pour laquelle je souhaitais parler à l'Empereur... ou a vous, monseigneur."

Le ministre se leva , se dirigea vers une commode, et proposa un verre à son invité.

"Dans cette missive, le Maréchal indiquait des elements amenant a suspecter une impication anglaise dans l'affaire. Je lui ai demandé de chercher des preuves supplémentaires, mais cela est deja fort inquietant.
Je pense qu'il faudrait de ce pas contacter nos espions à Londres , et chercher au plus vite a savoir si un complot se trame en Vendée. Nous pourrions aussi envoyer un diplomate de premier rang, mais je laisse a votre soin de choisir qui pourrait bien remplir un tel role."

Dehors , Paris s'etait endormie. La caserne et les rues etaient silencieuses.

"La situation devient inquietante Monseigneur , le peuple de paris commence a murmurer , la bourgeoisie a poser des questions. ...Avez vous des nouvelles du Ministre de la Police ?"

Le Bossu prit un air grave.

Le ministre de la Police? Il est occupé en ce moment à résoudre quelque affaire d'assassinat... Dans une taverne ! Il a fixé toute son attention dessus, je peux comprendre, il faut que les Parisiens et tout le peuple se sentent en sûreté. J'ai moi même donnée priorité à ce genre d'affaires pour le moment.

Puis Le Bossu se tourna vers la commode.

Non, merci pour le verre. C'est bien aimable.
Donc Davout est parti... J'en ai entendu parlé... Je pensai que ce n'était que des rumeurs ces Vendéens... Je remarque que nous sommes très mal informés. Concernant ces anglais, vous seriez étonné du nombre d'anciens nobles français qui ont décidé de lutter contre l'empereur, ils ont pour la plupart migré à Londres, je suppose que c'est de là bas qu'ils donnent leurs directives. Pour le moment ils étaient peu nombreux, mais si maintenant ils possèdent le soutien des anglais cela change tout...

Le Bossu sorti un petit papier qu'il lu dans sa tête,puis il reprit, sa voix était forte et roque...

J'ai, Monsieur Le Ministre, ici une lettre de l'empereur m'indiquant qu'il serait de retour bientôt, tout au plus d'ici 2 mois. D'ici là, je vais lui faire parvenir nos décisions. Nous devons tout faire pour que au retour de notre dirigeant, les informations soient sur la table, et qu'il n'ait pas besoin d'aller les chercher !

Le Bossu devient d'un coup plus menaçant, sa bosse disparaissait pour laisser place à un charisme et à une prestance que l'on ne pouvait supposer dans cet homme.

Malheureusement, je pense qu'il ait bien inutile d'envoyer un diplomate... Je pense que Davout, de par son passé, pourra au cas où s'en sortir. Dès qu'ils auront appris notre tentative d'en finir avec la rébellion, les anglais vont tout nier, et tout masquer... Nos agents à Londres vont par contre tâcher de savoir qui directement anime ce mouvement.

Puis le Bossu ramassa son papier s'approcha de la fenêtre.

C'est une belle nuit ministre, l'empire est sur un chemin parchemé d'embûches certes, mais c'est le bon chemin ! J'active de ce pas nos réseaux à Londres, et j'envoie un message à l'empereur. Quand Davout sera revenu, je veux savoir comment cela c'est passé, et surtout qu'elles informations sur les traitres a t il pu récolter.
Sur ce, Monsieur Le ministre je dois vous laisser.

Le Bossu se dirigea vers la porte, et se retourna

Si vous avez des informations, n'hésitez pas, je serai au Palais.
Au revoir.

Pui le Bossu sorti, et reparti comme il était venu, comme une ombre, discrète et solitaire...

"Mes respects, Monseigneur"

Le ministre salua le conseiller et regarda le Bossu quitter la piece, l'air songeur.

*Quel etrange personnage , decidement. Quel est son veritable lien avec l'Empereur?*

Puis le ministre chassa ses pensées et se remit au travail.

*

Apres le départ du Bossu, le Ministre des Armées s' etait attelé en début d'aprés-midi à la rédaction d'une missive pour les Maréchaux actuellement en campagne en Allemagne. La question du ravitaillement des troupes devenait vraiment problématique, et Tötchenheim avait rencontré plusieurs experts pour discuter le probleme. Il avait passé la nuit sur cette question, en compagnie de son chef de cabinet et au petit matin, commencait à peine à s'assoupir.
La nuit, depuis lontemps, avait quitté ses quartiers sur la ville endormie, lorsque trois coups discrets resonnerent a la porte de son bureau.

*Allons donc, Maurien ne peut il trouver un autre moment* Le ministre pensait qu'une fois deplus , son chef de cabinet avait oublié de transmettre un dossier important et preferait revenir le transmettre a son superieur plutot que de s'autoriser un quelquonque retard.
Mais lorsque Charles se déplaca pour ouvrir la porte ,ce n'etait pas la silhouette bonhome de son chef de cabinet qui se tenait, mais une forme à la fois mystérieuse et séduisante.

*Elle*

Le ministre resta un instant pres de sa porte, sans réagir , puis se resaissit et fit signe a son invitée d'entrer dans son bureau.

- Madame, c'est un honneur pour moi de vous rencontrer. Mais puis je vous demander la raison d'une visite si matinale ?"

Le ministre considerait celle, qui etait par exellence une femme de l'ombre .

La Maitresse de l'Empereur.

[Désolée du temps de réponse ]

Lucie qui était derrière la porte entendit le bruit d'une chaise racler le sol puis des pas venir vers elle. Vu le temps que cela mettait, elle en conclut qu'elle avait sans doute réveiller Monsieur Tötchenheim, il ne lui restait plus qu'a espérer qu'il ne soit pas d'humeur trop bougonne à son réveil.

Elle profita de remettre une mèche en place juste avant qu'il ne lui ouvre. Elle ne put empêcher un sourire venir illuminer ses lèvres. Non seulement par courtoisie, mais aussi devant l'air à moitié hébété et amorphe de la voir ici.

Elle le regarda elle aussi un moment avant de rentrer dans le bureau dans lequel elle regarda la décoration avant de se retourner vers le Ministre.

"Si matinale dites-vous? Bien j'espère ne pas vous avoir dérangé dans un éventuel repos sans nul doute mérité."[i], fit-elle d'une voix douce.

Bien qu'elle savait qu'elle l'avait réveillé, du moins elle en était pratiquement certaine, la phrase était sortie toute seule, une manière de s'excuse de l'avoir fait.

"Mais voyez-vous, moi-même j'ai perdu la notion du temps et c'est bien là mon drame. Je suis las mon cher, je m'ennuie atrocement au palais. J'ignore où aller dehors étant donné qu'il semblerait que les gens se font même tuer dans La Taverne. Non pas que j'ai peur de me faire tuer mais simplement que je n'ai pas encore réalisé tout ce que je désirai réaliser durant ma vie. Enfin bref, si je suis venue ici c'est pour, je ne vous le cacherais pas, permettre au temps de s'évaporer plus rapidement, et aussi, ou devrai-je dire surtout, afin de faire votre connaissance. Je n'avais jamais eut l'honneur de vous rencontrer auparavant."

Elle lui tourna le dos et fit quelques pas encore dans la pièce avant de le regarder à nouveau.

"Je sais que je n'ai pas agis selon les coutumes en venant vous trouver sans même vous avertir de ma venue, mais je ne voulais pas agir selon les coutumes. Je sais aussi que la place d'une femme, et la favorite de l'Empereur qui plus est, n'est pas ici, mais il faut bien que je découvre où travaillent les ministres qui aident avec tant de ferveur notre cher Empereur.", fit-elle en gardant toujours sa voix douce.

"En bref, je vous en conjure, ne me renvoyez pas à ma lassitude et à mon ennui croissant. Faites moi l'honneur de rester ici un moment en votre compagnie. Je vous promet que je tâcherai de ne pas vous déranger, mais s'il vous plaît laissez moi rester ici un moment."

Elle le regarda dans les yeux et murmura:

"S'il vous plaît."

Elle ne quittait pas ses yeux des siens, mais pourtant on ne pouvait lire dans son regard, rien. Pas même de l'indifférence, ni de la haine, rien. Le vide total et à la fois si pénétrant lorsqu'il se posait sur quelqu'un.

[desole,mais a mon tour de te faire languirquelques jours Je suis tres pris en ce moment... par une autre femme justement ]