demande de Rdv

la belle se disait qu'il serait bon de proposer ses services au nouveau Ministre de la Police... Elle avait, jadis, fréquenté les Royalistes, elle avait eu au sein de l'ex-Directoire de riches et puisants porotecteurs... donc, elle délaissa avec regret le si beau clavecin du Salon du Musique, en refermant délicatement de sa main gantés de soie le clavier... saluant la si fraiche Melle Boniparte, elle ondula vers la porte du Palais, sans se presser, ne semblant qu'à peine remarquer ceux qui y passaient eux aussi.

Elle fit appeler une calèche par le garde ... et fila vers ce ministère ...

elle arriva à l'entrée, présenta son laissez-passer, signé du Bossu, valable pour le Palais, soit, amsi dont elle savait qu'il valait des entrées ... ailleurs.

Ministre de la Police Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/12/2005

A l'annonce de l'arrivée de Mme De Chadirac, De Gholderode fit appeler Le Goulu :" Mon brave, chargez rapidement un de nos officier d'établir un rapport complet sur Mme de Chadirac et de m'en donner connaissance de facon urgente avant que je ne la recoive, sortez les archives des Royalistes, des émigrés et trouvez moi de la matière...Je veux tout savoir sur cette femme, quels sont ses amants, ses amis, ses opinions politiques, ses habitudes en ville, ses gouts, je ne veux aucune zone d'ombre...Allez pressez vous..!!"
Le Goulu se rendit immediatement au service des Archives où il contacta Fievée et le chargea du dossier, lui specifiant l'urgence...
Pendant ce temps De Ghelderode s'approcha de lma grande baie vitrée de son bureau donnant sur les jardins, il appercut une forme feminine...Beau brin de fille...pensa t'il, songeur..."

elle regardait la décoration du bureau, joli travail d'ébenisterie... uhm, cette mode "retour d'Egypte" devient un peu lourde... elle fôla la délicate marquetterie... joli tout de même, on le dit rigide, mais c'est certainement un homme de goût.
On le dit aussi terrible et soupçonneux, mais des terribles, elle en a vu d'autres il y a une douzaine d'année et, jeune comme elle l'était, elle les craignaient ces terreurs ... et à raison !
Des soupçonneux, il y avait aussi tellement il y a un peu moins de temps, et il faut dire que le Directoire complotait, on savait à peine qui était avec qui !
Là, il ya un régime solide, avec ces hommes neufs comme ce ministre... et ses hommes que l'on dit dévoués à leur maitre.
Que peuvent-ils apprendre ?
Uhm des liaisons... mais bon, d'autres en ont eues !
Des complots ?
Uhm ils étaient un peu de pacotille ces complots de Barras ou de Cambaceres... en tout cas, là, elle est forte, expérimentée et forte.
un regard au si beau parc ... uhm

Ministre de la Police Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/12/2005

Elle était entrée amenant avec elle un parfum envoûtant, un parfum de femme rafinée qui lui rappela les salons de la noblesse de Nantes avant la fin de la royauté. Il ne put s'empecher de la detailler tandis qu'elle admirait par la baie vitrée le petit jardin du Senat. Il avait connu beaucoup de femmes, beaucoup de belles femmes, mais celle ci outre la beauté disposait de la grace d'une femme dans la fleur de l'âge. Elle le savait, se dit il, elle connait ses armes et sait en manier entre les mains d'un maître ce serait une épée redoutable. Sa beauté abattrait de nombreuses barrières, son elegance, sa classe lui ouvrirait les salons Parisiens et les cours d'Europe. Etait elle aussi fine que belle..? Il faudrait pouvoir la mettre à l'épreuve... De Ghelderode ne put s'empecher d'admirer ses formes et la gracilité de son cou lorsqu'elle tourna la tête vers lui et le regarda avec fierté et douceur cependant...
---"Ma dame je suis ravi d'accueillir une aussi joli femme dans mes salons si tristes d'ordinaire. Vous eclairez ce lieu d'une lueur sans pareil et je vous suis fort aise d'être venue me rendre visite, avez vous bien voyagé, desirez vous boire une liqueur ou gouter une douceur..?" Ce disant il claqua des mains...
--Un laquais en livrée accourut avec un petit plateau contenant un necessaire de gouter...
--- "Mais je manque à tous mes devoirs Ma Dame (dit il en appuyant sur les mots) prenez un sofa, ils viennent d'Egypte et ont été ramenés par l'Empereur qui dans sa bonté m'en a fait cadeau..."
---Et lui même s'assis derriere son bureau, ne quittant pas des yeux la dame tout en feuilletant un dossier pas tres epais sur lequel etait inscrit "Diane de Chadirac"... "Il me senble Ma Dame vous avoir déjà croisé dans les salons Parisiens avant les temps terribles (il n'osa pas prononcer le mot Revolution qui eut heurté les oreilles de cette noble.), ne connaissez vous pas Madame de Recamier, elle enflamme tout Paris de nos jours, de nombreuses personnalité y font leur siege dans l'espoir d'y être invité. Si vous le desirez je pourrai vous y faire connaître, il est bon qu'une femme de votre beauté connaisse les plaisirs de notre siecle. Et votre beauté j'en suis sur y ferai fureur, je serai honoré de vous y conduire" dit il avec un sourire innocent, tout en dissimulant l'eclat de son regard percant qui guetta sa reaction...

elle entra, ondulant légèrement, distillant un parfum de tubéreuse... ainsi, c'est lui le puissant ministre de la police de l'Empereur. oui, il ne manque pas d'une certaine élégance, son regard est assez scrutateur, respire l'intelligence.

- Monsieur, je suis désolée de vous importuner, en pleine journée, vous devez être assez occupé et je vous suis très reconnaissante de bien vouloir m'accorder un entretien...

.. uhm, galant homme... il ne manque pas d'un certain charme...

- je prendrai avec plaisir un thé léger, je vous en remercie... que de remerciements me direz-vous !

elle s'assied avec délicatesse sur le beau sofa, garni d'une ottomane de toute beauté... ah, LE dossier... il semble ne contenir que peu de renseignements ou alors la police impériale fait preuve esprit de synthèse étonnant !

- Ah, il me semblait bien que vous aussi fréquentiez les salon d'avant l'arrivée de notre glorieux empereur... oui, il m'arrivait d'y figurer, de temps en temps... avec feu mes parents, à cette époque révolue.
Il est vrai que dans tout Paris on en parle que de Juliette de Récamier, on la dit fort belle... et, surtout, on dit que tous les beaux esprits fréquentent son salon... ce serait un privilège pour moi que de vous y accompagner et, par là, de faire sa connaissance.

un petit sourire sur les lèvres de la belle ... que "d'innocence" dans le sien, l'homme est joueur, elle aussi ... s'afficher avec un homme aussi puissant dans un salon de si grande réputation, voici de quoi me plaire, assurément ... il le sait, je sais qu'il le sait... charmant !

- Monsieur le Ministre, permettez moi deux derniers remerciements, en premier lieu pour cette délicieuse collation, en second pour cette invitation... elle regarde le dossier, souri avec candeur il est, je le pense inutile de vous préciser où je demeure, j'y attendrai la confirmation de notre rendez-vous... Je m'en voudrais de vous enlever plus longtemps aux affaires de l'Etat et vais donc vous ... abandonner, à regrets... à vous voir Monsieur...

elle se lève, tend sa main gantée de soie, face dessous à baiser au premier policier de France...

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Ministre de la Police Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/12/2005

De Ghelderode baisa la main de la Belle, s'impregnant de son parfum envoutant...
"Sachez Madame, que je ne tarderai à passer vous prendre en votre Hotel afin de vous conduire auprès du Monde. En attendant, souffrez que certains tailleurs et coiffeurs de mes connaissances passeront vous voir afin de vous faire choisir leurs plus beaux habits et coiffes pour enrichir encore plus votre garde-robe pour honorer encore plus votre Beauté...Ceci n'étant que cadeau de Bienvenue à Paris."
De Ghelderode s'inclina de nouveau tandis que Madame De Chadirac quittait la pièce

, elle fait son plus joli et modeste sourire ministre, quelle belle journée pensait-elle en franchissant la porte du beau bureau ... comme on le dit "me revoilà Paris"... et tiens toi bien, ville phare de l'europe !

uhm, attendons ces jolis présents de Monsieur le Ministre de Son Altesse Impériale... et en attendant, allons voir ces si jolies boutiques du faubourg Saint Germain puisque c'est là aussi que cela se passe... souriant au factorum du ministère elle le pria de lui faire appeler une calèche...