le clavecin

Le jeune serviteur qui avait admiré la jeune femme alors qu'elle se rendait chez le Bossu, passait silencieusement par là. Il s'approcha de la porte intriqué par un léger bruit, comme une robe qui se froisse. Il pencha sa tête par la porte, et vit la jeune femme. Il était subjugué par sa beauté... Sa grace... Le mouvement de ses mains... Son port de tête... Il en restait muet. Et tou à coup il pensa.

Mais qu'est ce qui s'est passé dans le bureau du Bossu? Maintenant elle va ou elle veut...

Lucie revenait de sa première visite chez le Ministre Tötchenheim, et elle avait lamentablement échoué dans son plan à cause de l'arrivée de quelqu'un d'autre.

Légèrement énervée elle avait galopé pendant plusieurs heures dans des forêts. Par dessus des rivières afin de calmer ses nerfs. Mais son cheval avait chuté et elle était tombée par terre se blessant légèrement la jambe gauche.

Arrivée au palais alors que sa perdition n'était pas tout à fait calmée, elle avait décidé d'aller se distraire en peu en jouant. Lorsqu'elle s'approcha de la pièce en boitant légèrement, elle vit un jeune homme devant la porte.

La mélodie qui en sortait était pour le moins inhabituelle. Elle en était sûre, il ne s'agissait pas du Bossus. Mais qui était-ce encore?

Elle posa une main sur l'épaule du jeune homme. Et lui murmura quelques mots à l'oreille.

"Deux choses, pourriez-vous me dire qui est cette femme et pourriez vous aller me chercher une bassine d'eau claire, un chiffon et un pansement, je me suis blessée, s'il vous plaît mon brave."

Elle regarda à son tour la jeune femme. Elle était belle, elle devait l'avouer mais pourtant ni jalousie, ni peur ne vint en elle. L'Empereur ne la laisserait sans doute pas, elle, si jeune si belle et encore dans la fleure de l'âge, pour prendre comme favorite cette femme étant plus âgée qu'elle.

Elle n'attendit pas la réponse du serviteur et elle entra dans la pièce.

"A qui a-je l'honneur?", questionna-t-elle sans même attendre qu'elle n'ait finit de jouer.

Elle s'assit sur un siège et elle regarda la femme. Sur sa jambe, elle sentait que le sang coulait de sa plaie. Quelle idiote elle faisait, si au moins elle avait préparé son cheval avant, elle aurait put s'y accrocher. Mais il fallait aussi dire que, en principe, il ne lui faisait jamais ça. Quelle était cette chose, ou cette personne, qui l'avait donc effrayé pour qu'il agisse de telle sorte?

*Je ne le saurais sans doute jamais.*, pensa-t-elle avait que ses yeux ne quittait cette femme dont elle ignorait encore l'identité.

Pendant que Lucie regardait la joueuse de clavecin, le jeune homme entra. Il avait une grande bassine pleine d'eau chaude dans les mains... Il l'a posa juste à côté de la blessure, il était un peu maladroit, et avait fait tombé quelques gouttes d'eau sur le sol. Il posa un morceau de tissu sur le rebord. Et murmura à l'oreille de la maitresse :

" Votre bassine d'eau chaude. La personne à côté de vous est Diane de Chadirac, une nouvelle dans le palais, je l'ai vu parler avec le Bossu, tout à l'heure..."

Puis il s'en alla sur la pointe des pieds, un inclinant légèrement la tête vers les deux femmes, très respectueux... Et il sorti.

Diane apperçu la jeune femme entrer du coin de l'oeil... uhm, jolie, fraiche et pleine de fougue...
elle boitait légèrement... étrange voilà qui pêut rappeler quelqu'un d'illustre !


bonjour Mademoiselle, mon nom est Diane, Diane de Chadirac, j'ai été reçue par la charmant bossu qui semble ici avoir le pouvoir de décider qui peut circuler dans le Palais... il m'a autorisée à accéder à ce salon, entre autre, et je n'ai pas pu résister à l'appel de ce bel instrument de musique ! Il est exceptionnel ce clavecin...

elle réalisa, quand le petit domestique entra avec sa bassine que la jeune femme était blessée

oh mais vous saignez ! laissez nous jeune homme ... et vous faites moi voir cela ...

vraiment, elle est jolie mais que fait-elle dans un salon de musique avec une blessure....

Lucie observa le jeune homme lui apporter ce qu'elle lui demandait, en souriant. Elle sourit d'avantage lorsqu'il lui dit qui était la femme qui se trouvait présente dans la pièce. Elle lui fit un sourire et le remercia lorsqu'il sortit.

Tournant doucement la tête juste au moment ou la femme se présentait elle sourit à cette dernière.

"Enchantée Madame de Chadirac. Il est vrai que ce clavecin est très… envoûtant dirai-je. En tous cas je suis bien heureuse de voir une nouvelle tête, avec l'absence de l'Empereur je m'ennuie terriblement au palais. Et lorsque je sors, mon cheval ne semble pas être très disposé à une douce quiétude, bien qu'il me semble qu'il fut plutôt effrayé par quelque chose.", fit-elle tout simplement.

Elle releva doucement sa robe et elle prit un chiffon qu'elle trempa dans l'eau. Lorsqu'elle l'appliqua sur sa plaie elle grimaça légèrement. Tout en tapotant délicatement elle releva la tête pour regarder Diane.

"Et que nous vaut l'honneur de votre présence en ces lieux? Je suppose que ce n'est pas sans but que vous vous trouvez là et d'autant plus que vous êtes allée parler avec ce très cher Bossu.", questionna-t-elle en continuant de tapoter légèrement le tissus sur sa plaie qui semblait ne vouloir plus vraiment s'arrêter de saigner.

Lorsque cette dernière semblait être un peu lavée, elle appliqua un peu plus fortement un morceau du tissus propre dessus, tout en grimaçant. Puis elle prit un des bandage que le jeune homme lui avait apporté et elle banda juste l'endroit qu'il fallait. Dans quelques jours il n'y paraîtrait plus rien ou presque et dans une semaine sa peau serrait sans doute déjà cicatrisée.

"Au fait, je suis d'une mal politesse, je ne me suis même pas présentée, daignez m'excuser mais j'ai beau être ici depuis plusieurs mois déjà je ne m'habituerais jamais aux uses et coutumes. Enfin bref, tout ça pour vous dire que je suis Lucie Boniparte, la… favorite de l'Empereur.", fit-elle d'un ton neutre.

Elle s'assura que le bandage tiendrait bien puis, elle rebaissa sa robe. Enfin elle releva une énième fois la tête vers la femme juste en face d'elle avec toujours le même sourire, à la fois intriguant et à la fois rassurant.

je regardais cette jolie jeune femme soigner sa plaie ... qui semblait sans gravité ... intéressée par ses expressions pleines de fraicheur quasi juvénile et de charme si "femme"...

La maitresse de l'Empereur ! Et bien, c'est franc et charmant... franc sourire amusé Si j'ai tenu à recontrer le bossu, chère mademoiselle Boniparte, c'est que moi aussi, je m'ennuie. Cela npous fait un point commun ! Voyez-vous, le Paris du Directoire, que vous n'avez certainement pas connu était gai, plein d'intrigues d'alcoves et de salon, et, je l'avoue, j'ai eu ma part de ces "jeux".
Depuis, l'Empereur est arrivé au pouvoir, et j'ai eu envie de voir quel pouvait être mon rôle de ce qui est pour moi un nouveau monde.
je la regarde, amicalement
le bossu, rencontré ce matin m'a autorisée à circuler dans le Palais, je lui devrai des comptes... mais c'est surtout pour moi le concierge qui détient la clé qui ouvre de nouveaux horizons.
je suis encore assez introduite dans les milieux des ex-royalistes et des anciens "directeurs"... et je pense que cette connaissance peut être utile au quasi nouveau pouvoir.
vous jouez de la musique très chère ?
et je me remets à jouer cet air nostalgique que Mme la Comtesse ma mère jouait autrefois

Elle s'ennuie. Il suffisait de le dire. Peut-être qu'à deux elles pourraient trouver quelque chose pour se divertir. Elle l'écouta parler avec attention ne disant rien, respirant à peine.

"Si vous vous ennuyez autant que moi je puis vous proposer d'aller nous divertir en ville. Je connais certains endroits qu'une jeune fille de mon âge ne soupçonnerait même pas qu'ils puissent ne serrait-ce qu'exister. Si cela vous intéresse et si vous savez monter à cheval c'est avec grand plaisir que je vous ferrais découvrir ces lieux.

Quant au rôle que vous pourrez avoir dans ce nouveau monde, comme vous le dîtes, je pense que vous aurez celui que vous désirez, je ne sais pourquoi mais vous m'avez l'aire d'être une femme de grand caractère qui sait ce qu'elle veut, et comment l'obtenir. Me tromperai-je?", questionna-t-elle avec une certaine curiosité.

"Si je joue de la musique? J'en ai bien peur que oui. C'est mon feu mari qui m'a appris à jouer avant de nous quitter à tous jamais dans des conditions très tragiques.", fit-elle en ne perdant pas le sourire.

Non pas qu'elle n'était pas triste d'avoir perdu son mari, mais simplement qu'il lui avait attiré tant d'ennuis qu'elle ne pouvait pleurer de cette perte.

Elle se leva et regarda cette charmante dame.

"Me ferrez-vous dons de votre humble personne afin de m'accompagner dans les ruelles? Je dois aller dire bonjour à un vieil ami qui est, je le crains, assez souffrant. Hors il m'a interdit d'aller vers lui seule, il craint, sans doute, que je ne me fasse attaquer. En outre cela nous ferrait un bon divertissement, qu'en pensez-vous?", proposa-t-elle, se tenant toujours debout devant Madame de Chadirac, un sourire illuminant toujours ses fines lèvres.

elle est vraiment charmante et désarmante

c'est avec plaisr que je suis prête à vous accompagner en ville voir ce mystérieux ami... souffrez que je ne puissa vous y accompagner à cheval, non que je ne sache monter, mais avouez que ces chartmantes robes de mousseline ne sont pas les tenues idéales pour une chevauchée, si brève soit-elle !
je comprends qu'aprsè un deuil on ai du mal à repratqieur la musiqeu qui ne peut que vous rappeler le ou, en ce qui me concerne, la perdue... j'ai mis quelques années avant de ne pas souffrir de la perte de mon infortunée mère à chaque fois que je joue... maintenant, c'est juste un voile de nostalgie, je ne l'oublie pas mais me suis habituée...



elle se lève...

je vous accopagne, à pied si c'est peu loin, en calèche si vosu le souhaitez... sachez, Mademoiselle, que c'est un grand plaisir de faire votre connaissance... un très grand plaisir ! allons-y !

Lucie ne put empêcher un large sourire s'étaler sur ses lèvres à la suite du discours sur les robes. Personnellement elle s'en fichait, sans doute l'insouciance de la jeunesse lui faisait penser ça. Pis après tout elle avait encore toute la vie devant elle pour penser à ce genre de chose.

Elle sembla réfléchir quelques secondes avant d'avoir un aire décidé.

"Je ne vais tout de même pas vous forcer à marcher. Je vais atteler une petite calèche à mon cheval que je conduirais moi-même, si cela ne vous dérange pas. Je sais que mon ami aime la charmante compagnie, mais à l'inverse, il déteste les hommes. Par conséquent je préfère qu'il n'y ait pas de coché qui nous accompagne.", dit-elle avec sérieux.

Elle s'imaginait déjà de n'être pas très bien reçue par son ami, alors si en plus elle amenait avec elle, un homme, il ne lui ouvrirait même pas la porte.

"Daignez m'excuser quelques secondes je vous prie. Je dois juste aller chercher quelques affaires.", dit-elle avec empressement.

Elle sortit de la pièce et alla chercher un sac. Il contenait de choses pour ce fameux ami, notamment de la nourriture ainsi que des plantes pour se soigner. Le sac n'était pas bien gros et elle pouvait le porter d'une seule main. Bien que petit, elle savait qu'il plairait à son ami.

Elle arriva dans l'entre-bâillement de la porte et remarqua avec plaisir qu'elle l'avait attendue. Elle lui dit de la suivre et elles allèrent aux écuries. Là la jeune femme attela elle-même la calèche à son cheval et attendit que Madame de Charidac soit installée avant de monter sur son cheval, qui cette fois était scellé, et de disparaître vers la maison de son ami.

elle eut un petit sourire, comme les temps changeaient ... une Dame, de qualité, attelant seul, comme il y si peu ce simple geste eut été carrément inconcevable.
cette charmante jeune femme est un symbole des temps nouveaux, et, par là, le moyen de s'adapter... j'ai toujours vite su m'adapter... re-sourire.

Eh bien dit-elle en s'installant dans la petite calèche avec aisance- allons voir votre ami !

Alors que la caleche allait partir, un inconnu bondit de derriere un bosquet, a la grande frayeur de Diane de Chadirac, et lanca une pierre aux pieds de la courtisane, avant de prendre la fuite.

La courtisane se remettait a peine de ses emotions, quand elle s'apercut qu'un mot etait accroché a la pierre.Febrilement , elle le decacheta:

"Rendez vous ce soir , a la taverne du Roi Somnolent. J'ai à vous parler de choses urgentes. L'Empereur est en danger.

Signé: le Bossu"


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Mon dieu ... quelle époque ou même devant le Palais Impérial on vous jette des pierres... un mot... Uhm, une Dame de qualité peut-elle se rendre au "Roi somnolent"... je crains qu'il le faille...
Allez Diane, courage !

- Cocher, au 32, rue du Bac et vite s'il vous plait

arrivée à son petit mais charmant appartement, le Belle se fige devant sa garde robe....

- Emilie dit-elle en regardant celle qui fut la fidèle, la seule, servante de feue la Comtesse sa mère trouvez moi un vétement qui passe dans une taverne ... quelque chose qui fasse "peuple", pas "pauvresse" mais commerçante par exemple...


elle alla vers sa commode, une fort belle commode, sauvée du naufrage révolutionnaire, elle en sorti un délicat mais volumineux coffret... d'où elle sorti un magnifique pistolet, d'une superbe paire que feu son père avait reçu, au beau temps de la Cour... Son père qui, en manque d'Héritier mâle avait su lui apprendre à s'en servir... son père si bon et affable conduit une journée de septembre...

- non ne pas penser à cela

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suite dans le forum Taverne. Je te laisse introduire.