la belle se montre

Belle, elle l'est, elle le sait, le regard des hommes qui vaquent à leurs occupations dans ce palais ne trompe pas.
Elle a fait faire cette robe spécialement pour cette entrée dans le nouveau monde du pouvoir. La gaze de soie des Indes d'un mauve léger met en valeur son teint d'albâtre, elle dissimule si peu sa jolie silhouette que cela frise l'indécence... les quelques bijoux, seuls souvenirs de feu sa mère, font un peu fin du siècle passé, mais ils sont beaux et de très bon goût. Elle a osé un parfum oriental qui met en exergue son côté brune piquante.
Ce couloir, elle sait qu'il mène au pouvoir, on lui a décrit "l'affreux bossu" qui peut tout dans l'Empire pour peu que l'on soit de taille à attirer son attention. Alors, elle dans l'antre du nouveau pouvoir, celui qui a poussé à l'exil ses pairs, celui qui comme le phœnix renaît sur les cendres de ses parents...
Elle, elle ne partira pas, elle est là pour en avoir sa part... maintenant et ici !
La porte est la bonne, il suffit qu'elle s'ouvre pour que l'homme puisse voir qu'elle est présente, il ne peut pas ne pas la remarquer...


HJ : cela vous va-t-il ?

[HP : C'est très bien ;-)]

La vie continuait son cours dans le chateau, sans prêter aucune attention à la jeune femme, sauf les hommes aimant les beautés de ce monde... Un homme pourtant, un jeune serviteur s'arrêta un instant, juste au moment ou elle allait frapper à la porte.

Bonjour mademoiselle, puis je vous être utile? QUe faites vous par ici?

La jeune ne répondit rien sur le coup, puis elle pris osn courage à deux mains.

Je suis à la recherche du Bossu, on m'a dit que je pourrai le trouver par ici.

Le jeune eu l'air surpris.

Oui, beaucoup de monde veut le voir, mais, tous ne le peuvent pas ! Avez vous un papier ou un document vous permettant une réunion avec lui?

La demoiselle parue l'air embettée, elle n'avait rien, ni papier, ni lettre de mission, rien, que ce qu'elle avait sur elle. Mais si elle était parvenue à franchir les grilles et à se présenter devant la porte du bureau, alors c'est que sa technique d'abuser de ses charmes pour s'attirer les faveurs des hommes fonctionnaient : un jeune bourgeois près de la cour avait pu lui faire passer les grilles... Et maintenant voilà qu'elle devait préciser ses intentions.

Et bien... Vous savez...

Le jeune femme se rapprocha doucement du serviteur qui devint pour le moins crispé... Et...

Alors? Qu'est ce qui se passe? N'ai-je pas le temps d'accueillir les jolies demoiselles dans mon bureau?

Une voix se fit entendre, c'était le Bossu, il avait entendu toute la conversation et avait attendu dans un coin.

Mes hommages, mademoiselles, je suis celui que l'on appelle le Bossu.

Il retira son chapeau et s'inclina difficilement.

Mais n'écoutez pas tous ces malotrus, venez entrez dans mon bureau, je vais voir comment je peux aider une aussi jolie jeune femme.

Le bossu poussa la porte, et fit entré Diane à l'intérieur.

Mais je vous en prie, asseyez, vous.

Une fois tous deux bien installés, le bossu reprit :

Comment vous appelez ma chère? Et comment puis je vous aider? Que me voulez vous?

ainsi c'était lui... affreux, soit, mais le regard est vif et incisif... un beau sourire se dessine sur les lèvres délicates de la belle... elle entre dans l'antre du pouvoir, ondulant comme une jeune lionne

Cher Monsieur, je m'en veux d'abuser ainsi de votre temps qui doit être précieux. Mais, sachez le, je suis une femme, encore jeune, léger rougissement qui souhaite servir son pays. Si nos jeunes hommes peuvent le servir armes à la main, nous autres pouvons sûrement avoir notre utilité.
Des choses se disent des les allées du pouvoir que sont les théâtres, les clubs, les restaurants... les hommes ont quelquefois faibles et certains n'hésitent pas à glisser dans une jolie oreille des confidences...
Je peux être cette oreille et mettre les informations obtenues au service de l'Empereur... il lui, pardon léger rougissement il vous suffit pour cela de me présenter à ces hommes... ceux dont vous doutez, ceux qui ne sont peut-être pas si sûrs... je crois que cela ne manque pas.

Elle le regarde, sait rendre son regard brillant et pétillant à la demande

Le Bossu dévisagea la belle un instant. Puis il prit une profonde inspiration.

Sachez mademoiselle, que l'Empire a de nombreux espions à sa solde, comme vous l'imaginez bien. Alors pourquoi irai-je demander à la première venue d'accomplir les tâches demandées par l'empereur?

Le bossu se leva, et tourna en rond. La belle le suivait des yeux, sans rien dire...

D'un autre côté, j'avoue que j'ai cette sensation imperceptible qui m'oblige à vous faire confiance... Ppppppppppfff... Je ne sais que faire.

Il tourna un instant ses yeux vers le regard de la demoiselle, se fut l'instant de trop, la beauté de la jeune femme lui avait déjà fait tourner la tête.

Bien, je vous ferai confiance ! L'empire vous fera confiance ! Je vous donnerai accès à la totalité des bâtiments important de notre nation. Vous pourrez aller et venir comme bon vous semble ! Mais faites attention à vous, les nouvelles têtes sont en générales, mal vues au début, surtout depuis le renouvellment d'une partie du gouvernement.

Là dessu le Bossu pris un papier rédigea quelques lignes, et signa.

Voilà, avec ceci vous devriez être libre d'aller ou vous voulez. Je vous laisse faire la connaissance avec nos institutions. Je pense que vous devez savoir ou c'est.

Le Bossu était totalement envouté par le charme de la jeune femme, il ne pouvait rien lui refusé sur le moment.

oh, comme ils sont prévisibles... le belle a un sourire rentré de satisfaction. Avec ce laissez-passer, le pouvoir est à portée de main. Il ne peut lui échapper, elle peut compter sur sa prestance, essentielle, mais aussi sur son côté ancien-régime et sa bonne éducation qui ne peut que lui ouvrir les coeurs des parvenus du régime.
Les atouts sont dans ses mains, il faut maintenant savoir les jouer au bon moment

Merci, Monsieur, je vous assure que ce laissez-passer est en de bonnes mains... vous n'aurai pas, je peux vous l'assurer à vous plaindre de me services ... je n'oublierai pas votre geste, vous pouvez en être certain.

elle se lève, plante son regard assassin dans les yeux du bossu et lui tend sa main dégantée à baiser... le regard brulant d'un feu intérieur

Le bossu prit la main de la demoiselle, et l'embrasse en s'inclinant. Son regard, il ne pouvait plus l'oublier... Puis il alla lui ouvrir la porte.

Bonne journée Mademoiselle, qu'elle puisse être aussi radieuse qu'elle vient de l'être pour moi. Au revoir.

La belle s'en alla, en faisant une révérance très gracieuse, et passa la porte, que le Bossu referma aussitot après. Puis il s'avança vers sa fenêtre, regarda la cour intérieur du palais par celle-ci.

Lui faire confiance, lui faire confiance...

Puis il dit d'une voix clair et puissante, comme ci il parlait à quelqu'un...

Gardez un oeil dessus... Nous ne savons rien d'elle...