Arrivée à Paris.

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Les courtisans murmuraient dans les couloirs des brillants palais de France, les rumeurs allaient bon train.
On disait que le nouveau gouvernement avait venir de la lointaine Germanie un émissaire, un militaire de carriere, afin de lui proposer des responsabilités dans la nouvelle admninistration qui s'édifiait. Les hommes se questionnaient surc e concurrent potentiel, les femmes de se charmer sur ce mystérieux inconnu venu du Nord.

Une caleche arriva dans la nuit du 3 janvier 1803.

*

Le laquais frappa par trois fois de sa canne de cérémonie. Les courtisans se turent, les officiels se redresserent sur leur siege , tandis qu'on ouvrait les larges portes de la salle d'audience.

Le hérault énonca gravement.

"Sieur Tötchenheim de Baviere , ancien Capitaine de la Garde de München."

Il y eut un cliqueti de métal,puisun homme imposant , en tenue de cavalier, penetra de maniere resolue dans la salle, se dirigeant sans hésitations vers la tribune ou l'attendaient les officiels et un homme etrange, a la difformité saillante. Derriere lui, deux hommes,egalement en tenue de montée, se placerent à l'entrée de la salle.

L'homme , sans marquer la moindre nervosité, claqua des talons , fit une reverence qui tenait plus du salut martial que del'etiquette de la Cour, et prononca d'une voix grave et posée.

"GrüssGott citoyens, je suis Karl Tötchenheim , des contrées de Baviere, recemment libérées par la glorieuse armée impériale. Je viens offrir mes services pour la grande cause de la Révolution."

Le Bossu, regarda le jeune homme. Cétait un homme à l'allure militaire, aussi charmant qu'un soldat puisse l'être. Le conseiller fut un peu gêné et eu même une légère honte quand il vit entrer l'ancien Capitaine.

Bien le bonjour à vous Monsieur Karl Tötchenheim. Je vous en pris entrez donc, j'ai été tenu au courant de votre arrivé. Je suis ravi de vous rencontrer enfin, malgré votre réputation, je ne connais que peu votre passé encore. Venez suivez moi, allons discuter un peu plus au calme.

Le Bossu s'approcha de Karl Tötchenheim et lui indiqua un petit couloir de son doigt vieillis.

Venez par ici...

A peine avaient ils fait quelques pas dans le corridor, que Le Bossu enchaina :

Comme vous le savez peut être l'Empereur est parti en Autriche, continuer à batailler pour son empire. En attendant, c'est moi, son conseiller personnel qui veille au grain comme on dit...

Le couloir était en fait assez long et très bien éclairé, ils croisaient de temps en temps quelques femmes de ménages, et autres serviteurs.

Donc voilà, pour remplacer l'ancien gouvernement que l'argent et l'ouverture au pouvoir aurait corrompu, nous recherchons des éléments forts, qui sauront tirés le pays vers un avenir radieux.
Mais assez, parlé de ça, parlez moi de vous un peu, de votre passé... Après je vous expliquerai la place que j'aimerai vous attribuez. Un poste à responabilités ! Cela va sans dire...

Le nouveau venu suivi le conseiller personnel de l'Empereur au travers des méandres du palais.

*le bossu, ainsi donc voila cet etrange personnage*

Karl avait entendu des rumeurs à son sujet, des histoires etonnantes et certaines quelques peu effrayantes. Certains disaient qu'ils s'agissait en fait du frere caché de l'Empereur, d'autres , des monarchistes pour la plupart, que c'etait un monstre tout droit sorti des Enfers lorsque la Révolution avait éclatée.
Tötchenheim, pour sa part, ne croyait qu'en une chose: c'etait lui qui detenait le pouvoir. Et cela lui suffisait.
Avec prudence, le cavalier entreprit de repondre aux questions du conseiller:

" J'ai longtemps vécu loin des lumières de la Ville , Monseigneur. Ce n'est qu'il y a quelques années de cela que je suis entré au service des bourgmestres de München, notre capitale.
J'y ai fait mes armes, et j'ai fini par devenir capitaine de la garde. J'ai egalement progressivement pénétré les cercles diplomatiques du royaume. Et lorsque j'ai appris l'arrivée de la Grande Armée , je fus l'un de ceux qui contribuerent à la négociation plutot qu'a la confrontation.
Beaucoup ne pensent pas comme moi, mais pour ma part, je suis convaincu que la Révolution est un souffle libérateur pour mon peuple, enchainé sous le joug de nos absolutismes princiers."


Le cavalier , tout en parlant, se montrait intrigué par la complexité du dédale qu'ils parcouraient.

"C'est pourquoi je veux participer àcemouvement émancipateur que notre glorieux Empereur porte au travers de toute l'Europe. Voila, Monseigneur."
Le cavalier se tut , attendant la réaction du conseiller .

Le Bossu croisa le regard de l'ex capitaine.

Eh bien, je vois que vous avez eu du courage pour vous opposez à une confrontation militaire, et cela vous honore.

Ils s'arrêtèrent un moment, Le Bossu dévisagea son interlocuteur :

Je tiens à vous faire Ministre des Armées. Je suis direct, mais votre passé me fait penser que vous êtes tout indiqué. Vous serez en charge du groupement des maréchaux et les administrerez. Vous rendrez compte à moi ou à l'empereur de tout élément susceptible de nous intéresser, je passse outre les rapports ennuyeux et longs... Je vous donnerai l'aide nécessaire.

Il y eut un moment de silence.

Eh bien, voilà. J'espère que ce poste vous conviendra. Les maréchaux ont besoin d'être dirigé par un homme tel que vous. Je place ma confiance en vous. Si vous acceptez, j'enverrai dece pas une missive à l'empereur pour le tenir informé.

Le Bossu attendit la réponse de l'intéressé, un peu stressé...

*Ministre des Armées ?*
Le cavalier n'osait y croire. A peine arrivé en la Capitale, et on lui proposait déja l'un des postes les plus importants du nouveau gouvernement. Le nouvel Empire etait il a ce point en carence d'hommes competents, qu'il lui faille ainsi s'en remettre a de nouveaux arrivants.?Puis il songea qu'il s'agissait peutetre là d'une signe d'une Révolution qui serait aussi celle de la confiance entre les peuples.

...ou cela etait il un test ?

"C'est un honneur que vous me faites, Monseigneur, mais je ne sais si je puis me montrer à la hauteur de telles responsabilités. Dirigez les Maréchaux de la Grande Armée ? Cela ne me place t'il pas de facto à la tete de celle-ci ? A moins que je ne comprenne les attributionsque vous me proposez, Monseigneur. En ce cas, pourriez vous reexpliter pour un humble cavalier"

Le cavalier se tenait de coté, ne sachant trop comment réagir à la proposition du bossu.

hrp: ca serait bien si tu autorisais la possibilté d'editer ses propres posts

HJ : Les droits sont modifiés...

EJ :

Un léger sourire se dessina sur le visage du Bossu...

Votre rôle consistera en tant que Ministre des Armées de gérer l'aspect administratif de celui-ci, de régler l'entrainement des soldats, les phases de recrutement... Et de vérifier les missions et le travail des maréchaux.
L'aspect stratégique et ceux qui possède le vrai pouvoir de déplacement et d'action sur la grande Armée est réservée à l'empereur, celui-ci défini le comportement à prendre et avec l'aide des maréchaux, ils prennent ensemble les décisions.
Donc si vous me suivez toujours, vous avez un rôle de "supervision" sur le travail des maréchaux, sans en avoir réellement le dessus. Ainsi, vous récoltez des informations, que vous pourrez me transmettre...

Le Bossu reprit ça marche dans le couloir, plus personne n'était visible... Il n'était que tous les deux dans le couloir.

Alors toujours tenté?

Le bavarois reflechit un instant .Puis il prit une décision qu'il savait lourde de consequences:

"J'accepte votre offre , Monseigneur. Je suis pret a prendre mon poste dés maintenant. Puis je me permettre de vous demander quand l'Empereur sera t'il de retour ?"

L'empereur sera de retour... Bientôt.

Le Bossu prit un air plus pressé, et accéléra le pas.

Donc c'est parfait, j'envoie de ce pas un message à l'empereur qu'il devrait recevoir d'ici 7 jours, vous pouvez prendre votre bureau dans le quartier des maréchaux en ville. Dès que j'ai des nouvelles de l'empereur je vous les ferai parvenir, de toute façon il voudra vous rencontrez.

Le Bossu allait de plus en plus vite, et ils arrivèrent à leur point de départ.

Bien voilà, excusez moi, mais j'ai quelques affaires à résoudre. Vous pouvez aller en ville prendre possession de votre bureau, je vais envoyer des hommes prévenir sur place. Bonne chance, j'attends vos rapports bientôt ! Il y a plein de travail avec tous ces maréchaux !

Le Bossu, laissa le capitaine, et maintenant Ministre des Armées et s'enfuit par une petite porte sur le côté Nord Est. Des serviteurs, les bras chargés de documents se présentèrent alors à Karl Tötchenheim :

Nous sommes là pour indiquer aux gens votre nomination, nous vous suivons, votre bureau est en ville, à la place des Maréchaux.