Entretien avec le ministre

LeGoff arrivait Place des Maréchaux quelques heures plus tard. Il se présenta aux Dragons qui étaient de faction et entra. Il se fit annoncer auprès du Premier Commis du Ministre Tötchenheim :

-Faites annoncer le Sergent LeGoff, de la part du Bossu, je vous prie ...

[HJ : Etant donné l'absence de Tötchenheim, serait-il possible qu'un MJ prenne sa place quelques temps ???]

Apres quelques instants d'attente , le Commis fit signe au sous-officier de suivre deux Dragons qui venaient d'arriver. Ceux-ci ne lui adresserent pas la parole, mais remarquerent les medailles du soldat, et leur attitude se fit plus respectueuse à l'égard du sergent.
Sans un mot, ils le menerent à travers plusieurs larges couloirs, jusqu'à la Cour Arriere , ou stationnaient les Régiments de Dragons et de Carabiniers du Ministere.

En debouchant dans la large cour, le Sergent Le Goff put voir une compagnie de Dragons ,dans leur uniforme vert traditionnel, défiler devant un officiel à la large carrure.
L'un des Dragons s'avanca et murmura quelque chose à l'oreille de l'homme. L'homme se retourna et fixa le sergent.
"Sergent Le Goff . MMMmmmm.... On m'a parlé de vos exploits. Dites moi donc... Qu'avez vous ressenti à Austerlitz, durant la charge ?J'ai moi meme été cavalier, et je serais curieux de savoir ce que procure pour un homme tel que vous, une telle experience"

LeGoff attendait depuis un certain moment dans l'antichambre lorsque le Commis venait de lui faire signe. Il se leva et suivit deux Dragons, dans la traditionelle tenue verte qui les faisait se différencier des autres. Il arriva alors dans une large cour ou une compagnie défilait devant un homme aux épaules carrées.... L'homme s'adressa ensuite au sous-officier :

"-Sergent Le Goff . MMMmmmm.... On m'a parlé de vos exploits. Dites moi donc... Qu'avez vous ressenti à Austerlitz, durant la charge ?J'ai moi meme été cavalier, et je serais curieux de savoir ce que procure pour un homme tel que vous, une telle experience....
-Monsieur, si vous avez été Cavalier, je pense que vous auriez ressenti les mêmes sentiments que les miens : tout d'abord cette montée de ... de je ne sais quoi ! Cette excitation qui vous traverse le corps ... et enfin pour finir, la satisfaction d'avoir pu sauvé la vie de Compatriotes, et l'honneur d'avoir participé à cette bataille..."

Le Minsitre eut une legere moue. Il ne semblait visiblement qu'a moitié convaincu. Toutefois, il s'ecarta de la revue de troupe et s'approcha du sergent , tout en invitant les deux Dragons à les suivre à quelques metres derriere eux.

" sergent , j'ai besoin de quelqu'un de competent pour diriger une compagnie de cuirassiers , qui devrait prochainement partir vers la vendée , afin d'assurer l'odre. Nous avons eu quelques problemes labas, recemment. Souhaitez vous participer a cette expedition, ou preferez vous que je vous confie une tache sur Paris ?"

Dans la cour, un clairon retentit. On entendait les chevaux piaffer tout en defilant au pas.

Le Sergent suivait le Ministre sur ces pas .... Celui-ci s'adressa à lui, afin de lui donner, visiblement, une nouvelle affectation :

"Sergent , j'ai besoin de quelqu'un de competent pour diriger une compagnie de cuirassiers , qui devrait prochainement partir vers la vendée , afin d'assurer l'odre. Nous avons eu quelques problemes labas, recemment. Souhaitez vous participer a cette expedition, ou preferez vous que je vous confie une tache sur Paris ?
-Diantre, Monsieur le Ministre, lourde tâche que celle de commander une compagnie ! Seulement, je suis à vos ordres et je les éxécuterai sans sourciller. De plus, je crains qu'un sous-officier à la tête d'une compagnie n'irait guère .... Enfin je le repète, c'est vous qui décidez...."

[HJ : Je mets un nouveau message, afin de rappeler à Tötchenheim ou à un MJ de me répondre, s'il vous plaît ]

Le ministre maugréa. Il est vrai que les officiers se faisaient rare.
"Tres bien, Sergent. Le Maréchal Masséna a besoin d'hommes compétents, suite aux lourdes pertes dans nos rangs."

Le Ministre dicta une note à l'un de ses sous-officiers, qui la tendit ensuite à Erwan.

"Voici vos ordres: rendez vous immédiatement au Palais, et contactez le Maréchal Masséna. A partir de cet instant , vous serez sous ses odres directs. "

Le ministre salua:

"Rompez, sergent."

LeGoff se tenait droit en face du Ministre. Celui-ci fit rédiger une note par un de ses sous-officiers puis la tendit au Sergent.

"Voici vos ordres: rendez vous immédiatement au Palais, et contactez le Maréchal Masséna. A partir de cet instant , vous serez sous ses odres directs. "

Le Ministre salua et fit rompre le Sergent

"-Rompez, sergent.
-A vos ordres, monsieur"

LeGoff quitta alors les lieux et se dirigea à cheval vers le Palais, ou il espérait retrouver le Maréchal.