En attendant Murat

Le bossu venait d'avoir des nouvelles de cette révolte, elle n'était pas bonne le maréchal avait pris un énorme risque et avait placé ses hommes de telle sorte qu'il devait effrayer la population... Effrayer pensa-t-il...

A ce moment là, on frappa à la porte, le Bossu arrêta de jouer de ce piano.

Entrez

Le Bossu fut légèrement surpris de voir Madame De Chadirac.

Vous Madame, je suis autant surpris qu'enchanté de vous voir. Je suppose que vous venez pour jouer de cet instrument. Je vous en prie prenez place.

Le bossu se leva délicatement du tabouret, et invita la dame à s'assoir.

Puis il l'a regarda plus gravement.

Mais peut être venez vous pour quelque chose de plus grave? Auriez vous des nouvelles à m'apprendre...

Le bossu avait à cet instant un regard vif, tranchant, comme peu pouvait exprimer...

visiblement, il ne l'attendait pas ...

- Je suis au regret d'avoir interrompu votre interprétation ... sachez que ...comme elle savait bien rougir légérement je l'ai trouvée belle et sensible ...


elle s'asseya, avec élégance, mais naturellement.

- Je suis au Palais, quasi à votre demande, un homme se présentant comme votre "serviteur" et déclarant se nommer Jean Dermognac m'a sommée de venir voir si je pouvais découvrir qui complotait contre l'Empereur ici ...

elle laissa ses jolis doigts courrir sur les touches du beau piano... un air doux, mélancolique, du siècle passé...

- ce salon est le seul endroit que je connaisse au Palais et il est si charmant que je n'ai pu résister à y pénètrer, interrompant à mon grand regret votre interprétation... mais je suis certaine que ce n'ets pas moi que vous attendiez...
si je vous importune, dites le moi.

Le Bossu regarda la belle, un sourire de cicroncstance.

Votre présence ne m'importune pour ainsi dire jamais Madame. Seulement, j'ai évité de vous parler de cette affaire moi même, pour garder l'anonymzt, et pouvoir rester les poignets libres. Je vous prie, et pardonnez mon impolitesse, de cacher le nom et la mission de mon serviteur. Faites ce qu'il vous a dit, je lui fais entièrement confiance.

Le Bossu se plaça devant la fenêtre.

Mais j'attends le maréchal Murat, en voilà un qui prend son trvail bien à coeur.
J'espère qu'il ne va pas tarder.

- je suis désolée d'avoir évoqué le nom de votre serviteur, mais cela me semblait un bon moyen de vérifier que l'on ne tentait pas de me tromper... le comploteurs peuvent être assez miachiavéliques, eux aussi !
je vous remercie de votre confiance et vais vous laisser.... recevoir le Général.

elle se lève, referme en douceur le couvercle du piano...


-je reste dans le couloir et vais en surveiller les allées et venues... il ne serait sûrement pas bon que quelque oreille audacieuse puisse entendre ce que vous avez à dire à Monsieur Murat...



- une élégante révérence ....

- je suis à votre service Monsieur ....

arrivée au couloir, elle cherche un endroit où voir et entendre sans être vue ....

Murat entra rapidement dans la salle

Bossu,la situation est grave,nous devons réagir car sinon je fais finir avec 12 balles dans la peau..

Murat le visage grave,menaça son interlocuteur du regard

Le Bossu soutenu le regard.

Cher Maréchal, j'ai eu des échos de vos actions. Que s'est il passé? Pour le moment les nouvelles ne sont pas parvenus, je sais juste que vous avez envoyé plusieurs hommes contre le peuple? La peur a t elle marchée?

On frappa à la porte, le soldat qui était venu l'informer des actions de Murat entra. Il s'approcha du Bossu, et lui glissa à l'oreille quelques paroles. Le regard du conseiller personnel s'assombri aussi sec. Il remercia le messager et lui demanda de sortir, puis il se leva et se dirigea vers la fenêtre.

On vient de me prévenir du résultat de vos actions Maréchal...

Et d'un seul coup la colère sorti de sa bouche, comme si il était sur un champ de bataille, et qu'il devait hurler pour se faire entendre.

Mais qu'est ce que vous avez foutu? Dites moi? Tirer sur les parisiens ! Mais c'est n'importe quoi ! J'espère que vous avez des explications clairs ! Et maintenant comment on va faire pour arrêter une population qui menace de mettre la ville à feu? Hein? Mais c'est du n'importe quoi ! Pendant que vous y êtes pourquoi ne pas aller piller leurs propres maisons?
ALors j'attends des réponses Maréchal !

"Bossu,le Maréchal c'est moi pour l'instant avez-vous la moindre petite idée des forces en présence ?"

Oui c'est peut être vous le maréchal ! Mais celui qui dirige pour le moment la politique intérieure, c'est moi ! Que va dire l'Empereur !

Le Bossu prit une feuille et la serra extrêmement fort dans sa main.

Mais peu importe les forces ! Avez vous au moins essayer de calmer la foule? Votre titre vous donne le droit de donner des ordres aux soldats, mais encore une erreur comme celle là maréchal et je vous fait passer devant le conseil militaire !

Est ce que j'ai bien été clair ?

"Entre vous,un misérable paysan qui se prétend Bossu et moi son plus fidèle ami,l'Empereur saura faire la différence"

Murat serra fort son épée

"Changez de ton ou je vous fais fusiller...Ai-je à mon tour été clair"

Le sang du Bossu ne fit qu'un tour. Il claqua sa main ferme sur le bureau.

Comment osez vous me parler de la sorte ? Je crois que vous ne réalisez pas encore à qui vous avez à faire ! Si l'Empereur m'a délégué ses pouvoirs, c'est que justement il a confiance en moi ! Je tiens à vous préciser que l'Empereur en sera prévenu, je vais de ce pas lui écrire un courrier ! Nous verrons bien sa réaction !

Le Bossu se rapprocha du maréchal.

Mais ses menaces de mort, osez les réitérer si vous en avez le cran, osez le faire ! Et je vous envoie devant le conseil pour insubordination ! Et là que faites vous?

"Que vais-je faire contre ça ?Nous en reparlerons plus tard, nous avons une emeute sur le dos,et je propose de mettre notre querelle de coté et de nous battre."

Murat fit signe à l'ordonnance

"Ordonnance,les 100 policiers en renfort sont-ils arrivés ?"

L'ordonnance partit voir s'ils etaient arrivés

"Bossu,je ne vais pas employer la force,mais la persuasion,encore faut-il que j'ai des soldats"

Le Bossu eut un léger sourire.

Trop tard tu as eu t'as chance. Je vais donner cette mission à quelqu'un d'autres.

Le Bossu récupéra des papiers qui étaient posées à côté du piano.

Et bien voilà, je te laisse j'ai à faire. J'espère que cette querelle n'était que passagère.

Le conseiller sorti de la pièce, l'air grave, le pas lourd.

HJ : Tu peux aller ou tu veux pour continue ton RP, faire des recherches sur le brigandage dans le coin, ne pas suivre les ordres... ;-)

Bien,je suppose que Masséna est sur l'affaire Bossu.Vu que vous avez de bonnes relations !Je vais voir si c'est le cas !

Murat claqua la porte sans dire au revoir au Bossu